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Quelque soit le temps que tu mettras à accepter, je suis revenu pour toujours, j'attendrai.

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ISeeYouFromAnywhere

Description :


Histoire totalement fictive, inventée par mes soins, donc je vous prierai de ne pas plagier, sous peine de signalement de votre blog. Merci.


Un père absent. Une mère dépressive. Et une fille tourmentée, entre des désirs qu'elle n'ose assouvir, et des questions restées sans réponses...

Les amis sont acceptés, je ne trie plus. Les publicités aussi, et lues, parfois. Par contre, je ne supporte pas les pubs à répétition. Si je ne suis pas venue vous lire la première fois que vous l'avez postée, je risque encore moins de venir la deuxième, croyez moi ! Mais si je passe, attendez vous par contre à des avis constructifs ;). J'aime aussi parler, apprendre à découvrir de nouvelles webmiss, qui écrivent des fictions comme moi, donc n'hésitez pas à engager la conversation ! :).

Pour le reste... Il ne vous reste plus qu'à lire ! :)


Newsletter : Son fonctionnement est simple : Un commentaire, et vous êtes inscrits. Mais si vous vous engagez, veillez à passer. Je déteste prévenir dans le vide...












































































































































































© Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

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  • Mise à jour : 25/07/2010 à 16:41
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Ses archives (6)

  • Chapitre I -  "Je n'ai rien oublié. Et je n'oublierai jamais. "
  • .                                                                                                                                                                                                                                        .                                                                                                                                                                                                                                            . Chapitre I -  "Je n'ai rien oublié. Et je n'oublierai jamais. " .                                                                                                                                                                                                                                          .                                                                                                                                                                                                                                                         .
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  • .                                                                                                                                                                                                                                        .                                                                                                                                                                                                                                            . Introduction, troisième partie. .                                                                                                                                                                                                                                          .                                                                                                                                                                                                                                                         .

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. . . Introduction................................................................................................................................................................................................................................. . .

Elle était déchirée. Comme si on avait roué de coups son jeune corps, comme si on avait broyé ses organes un par un, et qu'on avait réservé un pire traitement à son c½ur. On lui a dit pardon, on lui a présenté des excuses non-sincères, on a supporté ses crises, ses délires, ses moments de doute et d'insolence. On a tout mit sur le compte du désespoir et de la ranc½ur, on en a eut vite marre d'elle, à vrai dire. Elle a pleuré, beaucoup. Elle s'est tue aussi, beaucoup. Elle a observé, ce monde, peuplé d'êtres sans parole et sans cerveau, dont pour la plupart, le mot réfléchir se résume à ouvrir le programme télé pour savoir si le match de foot est plus approprié pour la fin de soirée ou s'il faut plutôt regarder une de ses télés-réalité en vogue. Oui, elle a observé, avec ce vide tout autour d'elle. Sa mère, qui a pleuré, malgré les cris et les disputes vécues. Son frère, qui s'en foutait, et qui n'a pas versé une seule larme. Il a préféré partir à son tour, au Canada. Est-ce que les hommes sont tous destinés à nous quitter, tôt ou tard? C'est ce qu'elle s'est dit, quand il a claqué la porte, entre deux "merde". Oui, c'est ce qu'elle s'est dit, elle l'a pensé, elle y a même cru. Son père est partit. Elle avait quinze ans, était au lycée. "L'adolescence, c'est dur, et on se rend compte après des erreurs qu'on a commises". Est-ce que c'est pareil pour l'âge adulte? Est-ce que son père se réveille tous les matins en se disant qu'il a peut-être bien fait une belle connerie, en partant? Est-ce qu'il y pense parfois, à ce départ prématuré? Non, sans doute pas. Ou alors il s'en fout. C'est ce qu'elle se dit, qu'il s'en fout. Et qu'elle devrait s'en foutre, elle aussi. Qu'elle devrait l'oublier, cet homme qui a prétendu être son père quinze ans et qui s'est cassé embarquant ses rêves, ses espoirs, et son amour. Oui, il lui a un peu tout prit. Et ne lui a rien rendu. Elle s'est rappelé, de ces soirs, où ils se disputaient, et où ça finissait en pugilat. Son père n'était pas alcoolique, non. Il ne buvait pas, pas besoin de ça. Il la traitait de conne, d'idiote, mais jamais, il n'a levé la main sur elle. Les mots son plus forts que les gestes, parfois. Sa mère aussi, elle subissait ces crises passagères. Son frère, lui, il avait déjà adopter la méthode du claquage de porte compulsif entre deux "Merde". Ça n'a pas du être si dur à reproduire, alors. L'habitude et la routine se sont installées, et puis, elle a commencé à s'accoutumer. Sa mère s'est remise au tricot, elle s'est remise à déprimer. Sa mère s'est consolée dans les bras d'un autre homme, elle a continué à pleurer.

La vie est cruelle parfois. C'est ce qu'elle se dit, qu'elle est cruelle. Et elle l'est encore plus, quand, lorsqu'on a cherché son père des années, il revient, quand on a refait sa vie, qu'on à trente ans et qu'on veut juste vivre en paix.

C'est ce qu'elle se dit, que la vie est cruelle, parfois.


______________________________________


En espérant que ça vous plaise,
I.



Vous voulez être prévenus de la suite ? Il suffit de me le dire ;-).


R.E.P.E.R.T.O.I.R.E

Prévenus :

Shaades - No One Is Innocent - Her Life Her Hell - Forgive You - 0ppressive - Another Story - Dreamer To Run Away - Fugitive Courtoise - Silent Bill - Capitaine Dyamennta - Take My Soul By The Hand - Beyond Death - Fiction Twilight - Forever Life Friendly - Mlle Lenow - A Life As Everybody - Feeling Love Story - Maryion - ...
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#Posté le mercredi 23 décembre 2009 16:46

Modifié le mercredi 09 juin 2010 08:02

. . .Introduction, deuxième partie. . . .

Introduction,
II -


_ Je crois qu'en fait, je commence petit à petit à réaliser ce qui m'arrive. Je n'ai pas forcément eut ce qu'on appelle une vie facile. En fait, je ne sais pas trop ce qu'on pourrait qualifier de "vie facile". Parce que c'est vrai, quelque soit l'endroit où l'on vit, notre statut social, on finit toujours par souffrir. A différentes échelles, bien sur. Mais quand on a jamais connu la souffrance, la vraie, on fait d'une petite épreuve une calamité, non ? Je n'en sais trop rien... Je parle, je ne dis pas grand chose d'intéressant en fin de compte.

_ Non, continues, je t'écoute. Tu sais bien que ce que tu dis m'intéresse.



Elle le regarda avec attendrissement. Ses pupilles scintillaient. Il était sincère, comme toujours. D'une sincérité absolument charmante. Tout était charmant chez lui, à vrai dire. Ses yeux, d'un marron miel, qui tiraient parfois vers le vert goutte d'eau, l'été, ou lorsqu'il faisait vraiment beau. Mais on ne pouvait pour le moment profiter que d'une teinte marronné, à cause de l'hiver qui blanchissait les rues. Ses cheveux, tout le temps ébouriffés. Jamais un coup de brosse, et c'est ce qui faisait son charme, en partie. Il avait aussi une mâchoire parfaitement dessinée, carrée, dure, mais qui s'accordait parfaitement avec ses traits doux, car créant un contraste des plus parfaits. Il incarnait cet idéal masculin, dont chaque fille rêve la nuit, dont on imagine qu'il pourrait un jour nous aimer, ou plus modestement, qu'on espère un jour rencontrer. C'était lui. Et il était en face d'elle, fille banale et inintéressante au possible. Enfin, c'était ce qu'elle pensait, elle se trouvait trop petite, trop ronde, trop ceci, trop cela. Toujours trop. Mais pas assez, aussi. Pas assez intelligente, pas assez jolie, pas assez drôle. Un peu comme tout le monde. Et elle détestait ça, le manque d'individualisme. Elle se détestait, en fin de compte. Elle le haïssait, lui aussi. Elle le haïssait, parce qu'il l'aimait sincèrement, contrairement à tout les autres. Et ça lui faisait peur, depuis maintenant presque sept ans. Sept ans qu'il l'aimait, qu'elle le savait, qu'elle le lui rendait, mais ne disait rien. Elle se rendait bien compte qu'il valait mieux qu'elle, mais elle le gardait, parce qu'au fond, elle en avait bien le droit. Dès qu'ils se montraient en publique, elle avait l'habitude d'être observée par des yeux ronds, d'entendre des chuchotements peu discrets. Elle savait que leur couple était atypique. Elle, la petite, pas très belle, mais gentille quand même, et lui, l'apollon, l'homme grand, fort, drôle, attendrissant. Elle les regardait de loin. Elle ne s'en approchait pas, de ce genre de femmes. Elle en connaissait assez comme ça. Sa mère en premier. Une vieille femme, maintenant, sa mère. Elle ne l'avait jamais vraiment aimée. On peut trouver ça horrible, de ne pas aimer sa mère. Mais elle, ça ne la choquait pas plus que ça. Sa mère était juste une personne comme une autre, avec qui on peut s'entendre ou pas. Sauf que quand on est forcé de vivre avec quelqu'un qu'on ne supporte pas, ça créer forcément des problèmes. C'est pour ça qu'elle est partie, à ses dix sept ans. Un ras le bol général. Elle le regarda de nouveau. Il était là, tout ouïe, attendant qu'elle continue. Elle esquissa un sourire discret, puis ouvrit la bouche, de nouveau.


_ Je pense qu'en fin de compte, je devrai peut-être accepter, tu en penses quoi ?

_ Je lui ai déjà donné mon accord. Il ne manque plus que le tient. N'en fais pas une maladie, ce n'est que l'histoire d'un soir, rien de plus...

_ Je sais bien. Mais je... J'ai peurs, c'est tout. Tu me connais maintenant, on ne me refera pas...


Un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Ça lui faisait peur. En fait, tout ou presque lui faisait peur. C'est pour ça qu'elle prenait le moins de décisions possibles. Elle détestait ça, devoir choisir. Mais là, c'était la première fois.Ça paraissait si anodin, pour n'importe qui, il n'aurait fallut que quelques secondes et deux ou trois questions de routine, du genre " Quand veux-tu y aller ? ", " Pour combien de temps ? ", " Ou habite-t-il ? " pour qu'un "Oui" se fasse entendre. Seulement pour elle, ce n'était pas la même chose. Ça avait toujours été différent. Il fallait prévenir bien à l'avance, lui laisser un long temps de réflexion, et s'attendre tout de même à un "Non". Contre toute attente, elle se glissa silencieusement dans le couloir, monta les marches des escaliers toujours avec cette même discrétion, puis toqua contre la porte d'ébène. Elle pénétra dans la petite pièce. Il était là, assis à même le sol, des crayons éparpillés tout autour de son corps menu, tenant dans ses petites mains un dessin. Des arbres, du soleil, son papa, sa maman. Un dessin classique d'enfant. Sauf que c'était son dessin, pour ses parents. Elle porta une main tout contre sa poitrine.

_ C'est pour toi. Et pour papa aussi. Tu le trouves beau ?

_ Il est magnifique chéri. Je vais l'accrocher.



Le petit garçon sourit. Il devait avoir quoi, cinq, six ans ? Il avait une bouille d'ange, un merveilleux sourire. Il ressemblait beaucoup à son père, pourtant, on trouvait dans ses expressions un petit quelque chose de sa mère. Un beau mélange. Mais il dégageait aussi quelque chose de très personnel, qu' aucun n'arrivait à expliquer. On sentait en lui, cette sensation d'unité, et de réelle beauté. Pourtant, il n'avait que cinq ans. Il se glissa jusqu'aux genoux de sa mère, qui s'accroupit, puis s'assit pour l'accueillir contre elle. Elle lui caressa délicatement les cheveux.

_ On en a parlé, avec papa. On veut bien, pour vendredi.

_ C'est vrai ?!

_ Oui c'est vrai. Tu es content ?



Le petit, pour toute réponse, fit oui d'un vif hochement de tête. Elle le serra encore plus fort, comme pour lui prouver son affection. Ce qui aurait pu paraitre, bête, stupide, vide de sens, était un grand pas pour elle. Parce que pour la première fois, elle acceptait de faire un choix, pour son fils. Et même si, c'était un choix facile, que n'importe quelle mère aurait fait, elle en ressortait grandie.

Pour la première fois, elle avait du choisir, réfléchir, prendre une décision. Décider, avoir le choix, se sont des choses auxquelles elle n'avait jamais été confrontée auparavant. On avait toujours tout prévu, pour son avenir, sa vie. Elle n'avait jamais pu intervenir, jamais pu dire ou faire grand chose. Mais elle avait réussit, à faire taire ces voix dans sa tête, qui lui disaient, qui lui criaient, que pour elle, il en serait toujours ainsi. Mais au bout du compte, elle se sera vite rendu compte que les anciens démons peuvent toujours ressurgir, et pour la plupart du temps, au moment où on s'y attend le moins...




Et voilà pour la deuxième partie de
l'introduction. Introduction, parce qu'on
ne rentre pas encore dans le vif du sujet,
c'est un peu un prologue, en fait. J'espère qu'elle
vous aura plu, même si le thème peut en paraitre quelque
peu banal et superficiel. En fait, mon but était surtout de mettre
en avant la personnalité de cette femme, cette mère. Vous en apprendrez
plus sur elle, et sur sa mère,personnage important, dans les
prochaines parties. On voit aussi qu'elle est très attachée
à son fils... Et surtout sur-protectrice, vous en
saurez plus par la suite, encore
une fois !


Je n'ai qu'une chose à dire, pour terminer, merci infiniment, de me lire... :-) .

Inès.

Photo trouvée sur deviantART.
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#Posté le mardi 16 février 2010 15:31

Modifié le dimanche 21 février 2010 01:16

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